Zappiste
(enthusiast)
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bannir le mot "décriminalisation " [Post#: 2901 ]
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Bannir le mot "décriminalisation " parce que les Canadiens sont Trops Épais !
Des Québécois n'ont pas compris une question
qui avait "trop de mots"...
des Canadiens ne comprennent pas "un" mot...
Surtout les tenants de la loi et de l'ordre,
qui sont opposés à cette législation.
Pubdate:lundi 26 mai 2003
Source: Le Soleil (Canada)
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Ottawa veut rassurer l'électorat avant de légiférer sur la mari
PC
Ottawa - Après plusieurs mois d'hésitation, le gouvernement libéral de Jean
Chrétien est prêt à déposer aux Communes son projet de loi sur la marijuana.
Tandis que le ministre de la Justice, Martin Cauchon, se prépare à déposer
son projet de loi demain, les conseillers en communication s'agitent pour
faire passer le message auprès des tenants de la loi et de l'ordre, qui sont
opposés à cette législation.
Alléger les sanctions à l'encontre des consommateurs, cela ne signifie pas
rendre le pot légal, tentent-ils de faire comprendre. Cela ne signifie pas
non plus qu'Ottawa va relâcher la pression sur les cultivateurs et les
trafiquants, qui continueront à faire face à de grosses peines.
Les stratèges du gouvernement en ont même été jusqu'à bannir le mot "
décriminalisation " de leur vocabulaire, essentiellement parce que les gens
n'en comprenaient pas le sens.
" Ça a été une erreur de commencer à parler de décriminalisation, commente
un libéral qui refuse d'être identifié. Nous aurions dû plutôt parler de
réforme des peines. "
Dans cette nouvelle loi, il est toujours illégal de posséder de la
marijuana, même pour un usage privé. Mais la possession de 15 grammes ou
moins - environ 15 à 20 joints - ne sera plus considérée que comme un délit
mineur, condamnable par une simple amende. Il en coûtera entre 100 $ et 400
$ d'amende, dépendant de la quantité trouvée, du nombre de condamnations
antérieures et d'autres facteurs aggravants ou atténuants.
Sévérité
Pour le premier ministre, Jean Chrétien, les cultivateurs et trafiquants
doivent être plus durement condamnés. Il n'en a pas dit beaucoup plus, mais
quelques bruits laissent entendre que les peines pour les cultivateurs
pourraient être doublées, passant de 7 à 14 années de prison.
Le trafic de toute substance psychotrope au-delà de trois kilos est déjà
sanctionné en théorie par la prison à vie, bien que personne ne se souvienne
exactement à quand remonte une telle condamnation.
L'application de la loi va être renforcée, et les détails seront présentés
demain par le Solliciteur général, Wayne Easter. Selon quelques initiés, ce
plan prévoirait une hausse des budgets de la GRC et des services de police à
travers le pays.
La stratégie antidrogue sera également élargie, sous la coordination de la
ministre fédérale de la Santé, Anne McLellan, qui redoute de ne voir la
consommation de marijuana grimper tandis que la possession se fera en
théorie plus facile. La ministre entend mettre l'accent sur les programmes
d'éducation auprès des jeunes, sur la recherche et les programmes de
traitement.
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