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Parti Marijuana du Canada Thread views: 294 Previous threadView all threadsNext thread*Threaded Mode

Zappiste
(journeyman)
1/26/03 03:13 PM
142.169.104.204
La Suède... [Post#: 2347 ] Reply to this post

Pourquoi les rapports de la Suède et des États-Unis
sont toujours sités par les opposants à la
légalisation et même la décriminalisation du cannabis ???

La Suede
http://www.parl.gc.ca/37/1/parlbus/commbus/senate/Com-f/ille-F/library-f/gerald-f.htm

Quant au cannabis, il est classé au nombre des drogues dangereuses et « son usage est considéré comme le point de départ de la toxicomanie »([24]). C’est l’une des raisons pour lesquelles les mesures de prévention portent une attention particulière au cannabis puisqu’il devrait mener à une baisse de l’expérimentation des drogues qui empêchera les nouvelles recrues d’accéder au milieu.



La gravité de l’infraction dépend de la nature et de la quantité de drogues et d’autres circonstances. Le gouvernement a précisé qu’une « infraction mineure liée à la drogue » correspondait au niveau véritablement le plus faible d’infraction. Par exemple, il ne devrait généralement s’agir que de l’usage ou la possession à des fins personnelles de très petites quantités. Dans ce cas, une amende serait justifiée. L’amende est alors basée sur le revenu du contrevenant. Les infractions mineures comprennent : les amphétamines, jusqu’à 6 g, le cannabis, jusqu’à 50 g, la cocaïne, jusqu’à 0,5 g et l’héroïne, jusqu’à 0,39 g; les infractions ordinaires englobent : les amphétamines, de 6,1 à 250 g, le cannabis, de 51 g à 2 kg, la cocaïne, de 0,6 g à 50 g, et l’héroïne, de 0,04 à 25 g, tandis que les infractions graves comprennent : les amphétamines, 250 g ou plus, le cannabis, 2 kg ou plus, la cocaïne, 51 g ou plus, et l’héroïne, 25 g ou plus. Le trafic de stupéfiants mène généralement à l’emprisonnement.



LE DÉBAT EN SUÈDE

La vision suédoise d’une société sans drogue est tellement largement acceptée qu’elle n’est pas remise en question sur la scène politique ou dans les médias. La politique en matière de drogue bénéficie du soutien de tous les partis politiques et, selon les sondages d’opinion, la démarche restrictive obtient un large appui du public. Par exemple, un sondage réalisé en 2001 révèle que 96 p. 100 des répondants étaient opposés à la légalisation de toute drogue classée. En outre, un autre sondage effectué en 2000 a montré que 91 p. 100 étaient contre la décriminalisation de l’usage du cannabis([31]). La situation de l’opinion publique en Suède a été décrite de la façon suivante :

Le rôle de l’opinion publique est essentiel à la compréhension de l’attitude des différents partis politiques. Les sondages d’opinion montrent qu’une grande partie des gens appuient une politique restrictive en matière de drogue. Les mêmes sondages révèlent que les stupéfiants sont considérés comme l’un des principaux problèmes sociaux. La panique morale entourant les drogues est telle qu’aucun parti politique n’ose parler contre des mesures qui pourraient sembler aller dans le sens d’une libéralisation, aussi minime soit-elle, de la politique en matière de drogue. Appuyer la politique restrictive, ou même réclamer des mesures plus restrictives pour freiner l’intensification du problème des drogues est une attitude essentielle à l’obtention de votes pour un parti politique. Se montrer en faveur du contraire, appuyer une démarche légèrement libérale n’est pas possible pour un parti politique et contribuerait même à signer son arrêt de mort politique. On a signalé que les groupes de pression antidrogue sont les forces motrices qui influent sur l’opinion publique et, par le fait même, sur les partis politiques. On a aussi démontré que, mis à part les mouvements sociaux, les médias ont contribué à accroître la crainte de la drogue qui existe aujourd’hui et à définir les drogues comme un important problème social([32]).

Ainsi, la population suédoise en général a une vision négative de l’usage des drogues et est convaincue que celles-ci constituent une importante menace pour la société. Ces thèmes ont été publicisés par le gouvernement, les médias et d’autres organismes de Suède, et il est rare que d’autres groupes les critiquent. Les scientifiques sont généralement les seuls à émettre des doutes quant à la politique actuelle. Toute critique de la politique en matière de drogue peut avoir des conséquences néfastes pour une personne. Par exemple, elle pourrait se voir critiquée sur les plans personnel et professionnel, considérée comme un traître et son attitude pourrait même avoir des répercussions négatives sur sa situation d’emploi. Une grande partie de la prévention en Suède est basée sur l’information au sujet des dangers des drogues. Le but de ces messages est d’empêcher les jeunes de se tourner vers la drogue, en leur inspirant de la crainte. Cette situation a donné à la population suédoise la conviction que les drogues sont des dangers et doivent être évitées à tout prix ou presque.

Ces dernières années, les conséquences de la réduction des efforts de prévention et de traitement ont dominé le débat.




Zappiste
(journeyman)
1/26/03 03:25 PM
142.169.104.204
Re: La Suède et l'alcool... new [Post#: 2350 / re: 2347 ] Reply to this post

En Suède, 10% des hommes et 3 à 6% des femmes adultes sont de &laqno; gros buveurs ». On estime qu'il existe 300.000 buveurs excessifs dont 50.000 à 100.000 sont de &laqno; gros buveurs excessifs».

Importance du problème alcool

La population dans l'Union Européenne s'élève à 371,5 millions d'habitants, soit 121.6 millions d'hommes adultes, 127.6 millions de femmes adultes et 66.1 millions d'enfants âgés de moins de 15 ans. Il existe approximativement 146 millions de foyers.

L'idée selon laquelle les gros problèmes d'alcool seraient rares dans cette population ne résiste pas à l'évidence. (1) Cependant, l'importance du problème dépend entièrement de la manière dont il est perçu et défini. La dépendance à l'alcool risque naturellement d'avoir des effets négatifs sur le buveur comme sur les membres de sa famille, mais elle peut ne pas être perçue comme un problème significatif - par les enfants par exemple - si elle ne perturbe pas fortement les relations familiales. A l'inverse, une alcoolisation occasionnelle peut poser de sérieux problèmes à l'entourage familial si elle s'accompagne, par exemple, de violence ou d'incapacité parentale.

La grande diversité des problèmes sociaux et médicaux liés à l'alcool fait qu'il est impossible d'estimer précisément le nombre de familles et de personnes touchées. Quel degré de sévérité ou quelle fréquence une alcoolisation doit-elle atteindre pour qu'elle soit perçue comme problématique par les membres de la famille du buveur ? En outre, même lorsque les conséquences de la consommation d'alcool sont clairement nuisibles - en cas de violence, de divorce et d'éclatement de la famille par exemple - l'information reste extrêmement limitée et floue. Le rôle de l'alcool dans ce type de situations n'est ordinairement pas repéré ni mentionné dans les statistiques officielles.

La grande difficulté vient du fait que les problèmes d'alcool au sein de la famille ont tendance à rester dissimulés comme un secret honteux. Les familles elles-mêmes peuvent être réticentes à reconnaître le lien entre l'alcool et leurs difficultés et le travailleur social ou le personnel de santé en contact avec elles peut ne pas vouloir poser de questions, ou ne pas penser à questionner. Quelques informations sont cependant disponibles dans certains pays de l'Union.



L'estimation du rôle joué par l'alcool dans les mauvais traitements à enfants et dans les problèmes conjugaux tels que la mésentente, la séparation et le divorce fournit des indices supplémentaires pour mesurer l'ampleur du problème.



&laqno; Quand papa frappe maman, j'essaie de la protéger ou bien je me cache dans la chambre avec ma soeur. »

Un petit garçon





Les personnes âgées

Ce rapport porte principalement sur les enfants et les conjoints du buveur mais d'autres membres de la famille peuvent aussi être concernés. Au Royaume-Uni, les adultes qui vivent encore avec leurs parents ont un risque accru de dépendance alcoolique et ceux qui vivent avec un seul parent sont encore plus exposés(9). Les parents, qui sont le plus souvent âgés, peuvent à la fois connaître une profonde détresse psychologique et de grosses difficultés matérielles.





Zappiste
(journeyman)
1/26/03 03:39 PM
142.169.104.204
Hé Glou Hé Glou... new [Post#: 2351 / re: 2350 ] Reply to this post

Mai 2002

ANITRA STEEN : "Nous sommes très optimistes quant à l’avenir du Systembolaget"

Par Daniel Dray


"L’alcool et sa politique sont des sujets toujours passionnants ». Les membres de la CCFS ont eu l'occasion d'étancher leur soif de passions (à défaut de vins et d'alcool!) en assistant à la conférence d'Anitra Steen, la DG de Systembolaget sur le rôle actuel et futur du monopole des vins et des spiritueux.

Et de suite la responsable d'énoncer le grand paradoxe de la politique suédoise: "L'alcool fait partie de notre culture, il faut le gérer ! Nous devons trouver le bon équilibre entre le service et la vente aux consommateurs et notre responsabilité civique, sociale, morale". Bref, appeler à "consommer avec modération" ou comme un publicitaire le disait il y a quelques années. "Un verre ça va, deux verres bonjour les dégâts !".

Le Systembolaget suédois a 150 ans et une double mission : commercialiser l'alcool en faisant des profits et réduire la consommation comme il s'y était engagé dans les années 80 devant l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) .

Pour y arriver : de vraies campagnes d’information et de prescription sur les produits mais pas de publicités, pas d'incitation à la consommation, un nombre limité de magasins, des horaires restrictifs et une limite d'âge à la vente… Et Anitra Steen de bien insister : "Notre tâche principale est un engagement de responsabilité sociale et dans le même temps nous devons avoir la confiance de nos clients.

Les consommateurs suédois et même ceux qui sont contre le monopole doivent être à même d’apprécier nos services et nos produits, peut-être encore mieux que dans d'autres secteurs, surtout que notre offre est très étoffée, beaucoup plus large que dans la plupart des pays européens où il n’y pas de monopole".

Plus d’une centaine de marques d’une trentaine pays sont vendues dans nos magasins ; 416 qui couvrent tout le territoire dont une centaine en self service. Sans oublier les 580 points de vente installés en dehors des magasins dans les bureaux de poste, stations service, superettes…

22,5 milliards de couronnes 2,4 milliards d’euro de CA pour 2001. 94 millions de clients, 3 millions de plus que l’année précédente. Env. 2300 marques puis encore 2900 en stocks... La part de marché du vin français est de 14 %, 3ème après l'Espagne et l'Italie. Diminution notable en 1995 (après le boycott suite aux essais nucléaires) mais remontées conséquente (6 % sur cette dernière année). Mais la concurrence est dure à commencer par les vins des nouveaux producteurs.

400 vins différents de France. Une palette totale de 800 marques. (la gamme la plus étoffée. Voilà pour les chiffres.

Hier buveur de bière, la Suède est aujourd’hui devenue un pays amateur de vins. Depuis 1980 la vente a augmenté de 100 %. Dans le même temps la vente des alcools et spiritueux a diminué. Il va sans dire que l’information du monopole sur les vins a joué un grand rôle, ainsi que la formation et la qualité de son personnel comme le démarrage d'une activité de dégustation grand public en dehors des heures d'ouverture qui devrait se développer…

Le contrôle de qualité est aussi un élément prépondérant de la crédibilité du monopole, la compétence pour sélectionner le meilleur rapport qualité/prix, l'utilisation de ses propres laboratoires, son principe de dégustation… "Je ne pense pas qu’il y ait un producteur qui, nous connaissant, ait l'idée de nous proposer un mauvais produit. Il serait de suite éliminé…", souligne madame Steen.

"Maintenir le Systembolaget comme une entreprise leader dans son domaine est notre objectif à 3 ans. Ce projet inclut une vision pour l’ensemble de l’entreprise, créer une bonne culture de consommation, pouvoir apprécier nos produits sans exagération et respecter nos exigences de santé publique", martèle la responsable.

La commission de l'UE a accepté l'exception suédoise et la cour de justice a jugé que la vente au monopole est compatible avec le traité de Rome (il est d'ailleurs à signaler que la France a soutenu la Suède lors de la décision de justice de la Cour européenne), c’est donc maintenant au peuple et au parlement suédois de décider comment gérer cette politique de l’alcool.

"On entend souvent : Vous êtes un monopole on n’a pas le choix! C’est faux. Si on ne prend pas en compte les desiderata des consommateurs, le Systembolaget n’a aucun avenir en Suède. Nous devons multiplier nos efforts en tant que monopole. Notre avenir réside sur des efforts continuels et des clients satisfaits. Vendre de l'alcool avec une responsabilité sociale. C’est notre challenge et je pense que nous pouvons le tenir", pouvait conclure Anitra Steen.

De nombreuses questions fusèrent dans le public où l'on a appris pêle-mêle que:

- dans les médias, Systembolaget n'a pas le droit de faire de la publicité pour les produits à la vente mais pour sa marque…

- Selon certains chercheurs de l’Université de Stockholm, Systembolaget ne fournit que 50 % de la consommation totale de vins, 25 % pour les restaurants…

- La consommation de vin est en augmentation due au fait que les gens boivent plus en semaine (et non plus seulement le vendredi soir) et qu'ils vont de plus en plus au restaurant.

- La consommation totale par habitant est beaucoup plus basse en Suède et en Europe du Nord qu'en France et les pays méditerranéens du fait même de cette politique restrictive de l’alcool dans les pays nordiques. Les statistiques se répercutent aussi sur les dégâts sociaux : Moins de personnes victimes de cirrhoses ou maladies et accidents liés…

- les Suédois consommaient 50 litres d'alcool pur par personnes au début du siècle.

- le devenir de SB repose sur les Suédois et non sur l’Europe : Le principal défi de SB est de savoir si les Suédois sont prêts à soutenir le monopole dans les années à venir. Si oui, SB a le devoir de relever ce défi.

- Le prix est un élément fondamental pour les Suédois et que la politique de dissuasion passe par une application des prix élevés.

- Nous ne laisserons jamais les vignerons/producteurs et négociants en vins procéder à des dégustations de vins dans nos magasins et faire la promotion directe de leurs produits…

- Nous avons un devoir de travailler dans la transparence et ne pas être discriminatoire sur le marché. C'est pourquoi le système sélectif avec ses avantages et ses inconvénients même s’il ne satisfait pas certains producteurs, répond le mieux aux souhaits de la politique de l’alcool en Suède.

- 800 à 1000 produits nouveaux sont lancés chaque année (plus qu’en Finlande ou sur le marché ouvert danois), c'est pour cela que notre assortiment tourne beaucoup (il faut avoir des produits qui sortent pour que d’autres puissent entrer sur le marché)

- Exportation du modèle ? Un journaliste nous avait conseillé de monter une filiale à Paris (!) ou bien à Copenhague…: c'est à oublier car nous aurions une position dominante et la Commission européenne verrait sûrement cela d’un mauvais œil ….!!

Pour finir, et en réponse attendue par toute l'assistance, Anitra Steen a révélé qu'elle aimait bien boire un verre de vin pendant les repas, et que si elle se refusait de donner son producteur préféré (par devoir de réserve), elle a admis qu'elle "aimait bien les vins français !"
Tout le monde pouvait alors partir se rafraîchir! DD.





Anonymous
(Unregistered)
1/27/03 08:12 PM
66.36.136.123
96% ?? new [Post#: 2365 / re: 2350 ] Reply to this post

96%.
Wow, tous un pays de clones conformistes.
Pour les fans de sci-fi: c'est comme une colonie Borg.




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