«Les médecins ne veulent pas de la mari comme médicament » «Tourner autour du pot» «Le Canada, à contre-coeur, s'engage à fournir de la marijuana à des malades» «Les médecins dénoncent la loi » «La décision d'Ottawa "n'a aucun sens" croient certains médecins»
Zappiste:
AUCUNE DOSE MORTELLE
ET AUCUNE POSSIBILITÉ DE SURDOSE MORTELLE
ET CE DEPUIS DES MILLIERS D'ANNÉES D'USAGE
N'EST PAS SUFFISANT ?!
La Presse
samedi 12 juillet 2003
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Une liste de cultivateurs de *marijuana* pour les policiers*
PC
Toronto - Le solliciteur général Wayne Easter a promis aux policiers une
liste contenant tous les noms des cultivateurs ayant le droit de faire
pousser de la *marijuana* afin de protéger ces gens dans l'éventualité
d'une opération policière.
Wayne Easter a indiqué à /Sun Media/ qu'il ne savait pas que les corps
policiers ne pouvaient pas obtenir cette information de Santé Canada,
mais a affirmé qu'il allait discuter de ce dossier avec ses collègues.
Présentement, 582 Canadiens ont l'autorisation de posséder de la
*marijuana* pour une utilisation médicale alors que dans ce groupe, 413
personnes ont la permission d'en cultiver.
"Nous devons agir dans ce dossier. Nous devons respecter la vie privée
des gens sans toutefois la mettre en danger", a dit le solliciteur général.
"Je sais comment ce genre d'opération policière se déroule et dans quel
contexte", ajoute Wayne Easter.
Le sergent Marc Pinault, de la Gendarmerie Royale du Canada, s'est dit
heureux de la décision du solliciteur général. "Notre objectif est
d'éviter que des gens soient blessés au cours des opérations policières."
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Pubdate: samedi 12 juillet 2003
Source: Libération
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*
Mon *cannabis* au Canada*
A contrecoeur, Ottawa gère la vente à des fins thérapeutiques.
DUFFRECHOU Carole
Cinq dollars canadiens (3,20 euros) le gramme de *marijuana* et 20
dollars (12,80 euros) le sachet de 30 graines à planter : ce sont les
prix de vente pratiqués par le ministère de la Santé du Canada, devenu
mercredi fournisseur national officiel de *cannabis* aux seules fins
thérapeutiques toutefois.
D'ici la fin de la semaine prochaine, Ottawa aura envoyé à des médecins
plus de 1 500 sachets de *marijuana* (de qualité garantie par les
autorités) qui seront ensuite distribués à quelque 600 grands malades,
autorisés à consommer et cultiver cette substance illégale.
Décision forcée et contrainte, la politique adoptée par Ottawa met
provisoirement un terme à une situation absurde dénoncée depuis de longs
mois.Source sûre. En 1997, un Canadien conteste l'interdiction de
possession de *marijuana* en invoquant l'usage médical.
En juillet 2000, la cour d'appel de l'Ontario lui donne raison et donne
un an aux autorités pour clarifier les règles d'accès au *cannabis*
thérapeutique. En juillet 2001, Ottawa autorise les patients, avec
l'accord du médecin, à posséder ou cultiver de la *marijuana* et à
bénéficier d'une «exemption de responsabilité criminelle».
Quelques mois après, une douzaine de personnes contestent à nouveau la
constitutionnalité de la mesure, pointant l'absence de source sûre et
licite d'approvisionnement. Si la consommation et la culture de
*cannabis* leur sont autorisées, ils ne disposent d'aucun moyen légal
pour s'en procurer.
En janvier 2003, la Cour supérieure de l'Ontario juge cette incohérence
dangereuse, ordonne à Ottawa de trouver une solution.Mercredi, peu avant
la date butoir, Ottawa a annoncé à contre-coeur, mais «par compassion»,
qu'elle fournirait elle-même la substance, qu'elle produit depuis trois
ans dans un laboratoire souterrain au Manitoba (centre) à des fins
d'«essais cliniques».
A ce jour, de retards en annulations, aucun résultat de ces recherches
n'a encore été dévoilé. Une lenteur que beaucoup fustigent.
Pierre-Claude Nolin, président du Comité spécial au Sénat sur les
drogues illicites, dénonce la mauvaise foi d'Ottawa dans tout le dossier
: «Le gouvernement n'a jamais cru à l'option thérapeutique et il veut
empêcher par tous les moyens un tel processus de se mettre en place. Il
traîne les pieds et ne réagit que lorsqu'on lui force la main, comme
l'ont fait les tribunaux.»
Temporaire
Mis au pied du mur, le ministère de la Santé n'a pas fait mystère de ses
réticences en affirmant que «les effets thérapeutiques de la *marijuana*
ne sont pas prouvés» et que la substance demeure illicite au Canada.
Elle a précisé que cette distribution était temporaire, et rappelé
qu'elle faisait appel de la décision de la Cour supérieure de
l'Ontario.Mais beaucoup osent espérer plus encore. Des dizaines de
milliers d'autres malades ils seraient un demi-million de Canadiens à
employer le *cannabis* à des fins médicales doivent encore
s'approvisionner au marché noir.
Quant aux 582 consommateurs officiels, ils font aussi face à des
difficultés. «Ça me sert à quoi cette belle carte plastifiée qui
m'autorise à consommer si je n'ai pas les moyens d'en acheter ?»,
demande Alain Nadeau, un chômeur de 42 ans atteint de sclérose en
plaque. «J'ai besoin de deux joints par jour pour calmer mes douleurs.
Comment trouver 150 dollars par mois ?».
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Pubdate: samedi 12 juillet 2003
Source: La Presse (Canada)
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*
*MARIJUANA* À DES FINS MÉDICALES*
La décision d'Ottawa "n'a aucun sens" croient certains médecins
Duchesne, André
Le label "Santé Canada" apposé sur les produits de *marijuana*
distribués aux malades à qui on en a prescrit ne soulève guère
d'enthousiasme dans le milieu médical, où la décision du gouvernement
est jugée prématurée.
Le Collège des médecins et l'Association médicale du Québec estiment
qu'Ottawa met la charrue devant les boeufs en encourageant les
spécialistes de la santé à se transformer, du jour au lendemain, en
entreposeurs et distributeurs de *cannabis*.
"Cette décision n'est pas de compétence fédérale. C'est le Collège des
médecins du Québec qui m'accorde mes privilèges de pratiquer la médecine
et c'est sous son approbation que je fais des gestes, peu importe ce
qu'Ottawa en pense", indique le Dr André Senikas, président de
l'Association médicale du Québec.
Quant au Collège des médecins, il accueille pour le moins froidement la
décision et réclame la réalisation d'études sérieuses. Hier, le service
des communications du Collège indiquait que le président, le Dr Yves
Lamontagne, s'en tenait fermement à l'éditorial publié en septembre 2001
dans /Le Collège/, le bulletin semestriel.
Sa position est la suivante: "Le gouvernement fédéral semble avoir
oublié que le médecin est un scientifique qui soigne des malades selon
des méthodes ayant été soumises à des procédures expérimentales
éprouvées. (...) Les médecins n'ont pas à répondre à des entourloupettes
politico-judiciaires et à s'impliquer dans ce dossier tant et aussi
longtemps qu'ils ne disposeront pas de données précises sur la
posologie, l'innocuité et l'efficacité de ce traitement."
Mercredi, le gouvernement fédéral a annoncé qu'il adoptait une politique
provisoire d'accès à la *marijuana* à des fins médicales, mais seulement
chez les 582 personnes ayant déjà une ordonnance médicale. Il se
conformait ainsi à une décision de la Cour supérieure de l'Ontario qui
jugeait incohérente sa loi en la matière, en attendant l'adoption d'une
nouvelle loi.
Le produit, que ce soit des graines ou de la *marijuana* séchée, sera
fourni par la firme Prairie Plant System (PPS), une entreprise déjà
retenue par Ottawa pour mener des essais cliniques sur le pot. Si PPS
est le fournisseur, les médecins ayant signé les ordonnances à des
patients sont les distributeurs désignés, dit-on à Santé Canada. "On
croit que ces médecins vont être les premiers à appuyer l'accès au
produit", soutient Cindy Cripps-Prawak, directrice du bureau de l'accès
médical au *cannabis*.
Erreur, rétorque l'Association médicale canadienne, qui incite ses
membres à ne pas distribuer de *marijuana*, estimant que cela risque de
créer divers problèmes: pressions indues sur les médecins, poursuites en
cas d'effets secondaires et même cambriolages dans les cabinets. Dans un
article publié hier à la une du quotidien torontois /The Globe and
Mail/, des médecins ayant prescrit du *cannabis* à des patients ont
déclaré ne pas être à l'aise à la perspective de conserver des
échantillons du produit dans leur bureau.
Sur un plan strictement médical, l'AMQ déplore le manque d'études
scientifiques. "On ne connaît pas l'efficacité du produit ni son niveau
de dangerosité. On ne sait même pas ce que les patients vont faire des
graines qu'on va leur remettre. Cette décision n'a aucun sens", tranche
le Dr Senikas.
Au ministère de la Santé et des Services sociaux, la réaction est
prudente. Dominique Breton, porte-parole, affirme qu'aucune directive
particulière n'a été transmise aux médecins mais qu'on insiste sur la
prévention afin de ne pas "banaliser" la consommation.
Ce n'est toutefois pas ici que la nouvelle mesure aura le plus
d'incidence. Des 582 malades autorisés à consommer du pot, on en
retrouve 49 au Québec, comparativement à 240 en Ontario, 95 en
Colombie-Britannique et 54 en Alberta. Les autres provinces et
territoires en comptent moins qu'au Québec
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Pubdate:vendredi 11 juillet 2003
Source: Le Soleil (Canada)
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En bref
Marijuana
Les médecins dénoncent la loi
PC
Sherbrooke - L'Association médicale canadienne recommande aux médecins de
rester à l'écart du programme fédéral de vente de marijuana à des fins
thérapeutiques. Rappelons que Santé Canada précisait que la marijuana
produite dans ses installations du Manitoba allait être distribuée et que
seules les 580 personnes admissibles, sous recommandation d'un médecin,
pourraient y avoir accès. Or, le président sortant de l'Association, le
docteur Henry Haddad, répète qu'il n'y a pas suffisamment de données
probantes justifiant le recours à la marijuana comme médicament, soulignant
que le Canada est le seul pays dans le monde à y avoir donné le statut de
médicament. L'Association questionne la sécurité de la substance et en
particulier ses effets sur la santé.
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Pubdate:vendredi 11 juillet 2003
Source: AFP (Association France Presse)
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Le Canada, à contre-coeur, s'engage à fournir de la marijuana à des malades
MONTREAL (AFP) - Le gouvernement canadien s'est engagé cette semaine à
devenir temporairement le fournisseur officiel de marijuana de centaines de
Canadiens souffrant de maladies graves, mais le plan adopté à reculons par
Ottawa irrite les médecins comme les groupes de pression.
La ministre de la Santé Anne McLellan n'a jamais caché ses réticences. Mais
les tribunaux n'ont pas laissé le choix au gouvernement.
En 1997, une cour de l'Ontario avait donné raison à un malade qui voulait
consommer de la marijuana à des fins thérapeutiques. Ottawa a porté
l'affaire en appel et s'est vu contraint d'exempter certains malades des
lois interdisant la consommation de cette drogue.
Ottawa a ensuite confié à un sous-traitant le soin de produire du cannabis
au fond d'une mine désaffectée du Manitoba, mais l'herbe produite n'a jamais
été distribuée aux malades autorisés à en consommer.
Une décision motivée, selon la ministre, autant par la qualité inégale du
cannabis produit à la mine de Flin Flon que par les nombreuses
interrogations de la communauté scientifique sur les présumés bienfaits
thérapeutiques de la drogue.
Mais en janvier dernier, un autre tribunal de l'Ontario donnait six mois au
gouvernement pour trouver un moyen de fournir du cannabis aux 582 malades
autorisés.
"Forcer des gens très malades et vulnérables à négocier avec le monde
interlope pour se procurer des médicaments auxquels ils ont droit viole leur
droit constitutionnel à la sécurité", avait estimé le juge.
Mercredi, à la dernière minute de cet ultimatum, la ministre de la Santé a
finalement annoncé la mise en place d'un plan "temporaire" de distribution,
permettant aux malades de se procurer jusqu'à 30 grammes par mois de
feuilles de cannabis pour 150 dollars canadiens (109 USD) ou un paquet de
graines par an pour 20 dollars (14,60 USD).
En même temps, cependant, elle annonçait que le gouvernement faisait appel
du jugement du tribunal de l'Ontario, reconnaissant ainsi que ce programme,
adopté par "compassion" à l'égard des malades, pourrait être suspendu sans
préavis.
Cette admission de la part de la ministre lui a valu un concert de
critiques, le quotidien national Globe and Mail allant même jusqu'à lui
reprocher "de tout faire pour priver les malades de leur droit".
Le sénateur conservateur Claude Nolin a estimé de son côté qu'il s'agissait
tout au plus d'"un petit pas en avant pour les personnes accréditées" mais
qu'il n'y aurait pas d'autres malades autorisés à se prévaloir du programme.
"Le gouvernement fédéral est contre le principe de fournir de la marijuana",
a dit le sénateur Nolin, auteur l'an dernier d'un retentissant rapport qui
recommandait la légalisation pure et simple du cannabis pour tous au Canada.
Alyson Myrden, une femme atteinte de dystrophie musculaire et forcée de se
déplacer en fauteuil roulant, croit aussi que "c'est un pas dans la bonne
direction" mais prend bien soin d'ajouter qu'elle n'aura malheureusement pas
plus les moyens qu'avant d'acheter du cannabis.
"Ca va me coûter environ 45 dollars (33 USD) par semaine, alors que mon
infirmité ne me donne droit qu'à une allocation de 500 dollars (365 USD) par
mois seulement", a-t-elle dit.
Peu empressé de livrer la marchandise, Ottawa a aussi appris jeudi qu'il
devra composer avec le refus de la principale association de médecins du
pays de jouer le rôle de "dealer" auprès des malades.
"C'est une substance dont l'efficacité et la sûreté ne sont pas prouvées, et
c'est pourquoi nous sommes réticents à l'idée de la distribuer aux
patients", a déclaré le président de l'Association médicale du Canada, Dana
Hanson.
Cette question risque de devenir d'autant plus embarrassante pour le
gouvernement canadien que le Parlement doit étudier cet automne un projet de
loi décriminalisant la possession de petites quantités de marijuana.
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Pubdate:vendredi 11 juillet 2003
Source: La Presse (Canada)
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La boîte aux lettres
Tourner autour du pot
SI L'USAGE de la marijuana était toléré comme le sont l'alcool et la
cigarette, il n'y aurait pas de débat sur l'usage dit médical de cette
drogue douce. Imaginons un débat sur l'usage thérapeutique de la cigarette
pour comprendre l'humour de cette situation. L'interdit de cette drogue
enrichit le crime organisé et les forces de l'ordre, mais surtout habitue
les citoyens à transgresser les lois.
YVES ARPIN m.d.
St-Hyacinthe
Du pot en pilule ?
JE SUIS parfaitement d'accord avec les médecins à ce sujet-là. S'il y a des
substances dans la marijuana qui seraient thérapeutiques, alors pourquoi ne
pas les transformer en pilules qui pourraient ainsi être vendues sur
prescription seulement. On prendrait ainsi juste ce qui est utile de la
plante à des fins médicales et on aurait donc un meilleur contrôle.
Voici mon questionnement : Si la marijuana est thérapeutique, alors pourquoi
est-elle illégale ? Si elle est destructrice, alors pourquoi ne le
serait-elle pas pour les malades ?
GILLES DESFOSSES
Légal ou pas ?
JE CROIS que ce n'est pas du tout moral que Santé Canada fasse produire et
vende de la marijuana alors que la justice condamne les particuliers qui en
font pousser chez eux. Quelle différence y a-t-il entre le gouvernement et
un particulier ? Tout ça ne me semble pas plus légal ! La substance reste
toujours le cannabis et elle est considérée comme illégale ! Si Santé Canada
a le droit d'en produire ne serait-il pas plus sage de légaliser
complètement cette substance ?
CAROLINE GIRARD
Médecins médiévaux
NOS GRANDS prêtres de la médecine symptomatique refusent l'alternative
proposée par cette loi. Tout comme l'église catholique qui a contrôlé nos
vies lors des générations passées, il faut se buter contre cet ordre hautin
de médecin orthodoxe inflexible.
Il est grand temps de compétitionner avec cet ordre en suggérant un nouvel
ordre de médecine douce et alternative qui offrira une nouvelle voie
politique dans le monde pourri et coûteux de notre système de santé.
ROCH BRASSARD
Montréal
Qui a raison ?
IL SEMBLERAIT que le docteur Haddad n'ait pas accès aux mêmes études que les
auteurs d'un bon nombre d'articles que j'ai lu récemment. Plus précisément,
un article faisant état d'études menées à l'Université de Californie à San
Diego cite les dires du médecin Igor Grant, directeur du UCSD (Center for
Medicinal Cannabis Research) qui dit : " We found that marijuana users were
surprisingly intact. " Cette étude sera publiée en juillet dans le Journal
of the International Neuropsychological Society. Qui a raison, qui a tort ?
Le problème, c'est que les études se contredisent continuellement. Il
semblerait que l'objectivité a été perdue en cours de route. Les chercheurs
qui ont des préjugés envers la drogue arrivent à la conclusion que l'usage
de la mari est dangereux, tandis que ceux qui sont plus objectifs disent que
c'est sans danger.
Il est évident qu'il y a des pressions extérieures visant à ce que les
recherches arrivent à la conclusion que la marijuana est nocive, et ce, dans
le seul but de ne jamais décriminaliser, voire légaliser cette substance.
Imaginez le budget de la lutte contre la drogue perdu si jamais c'était
légal !
Il n'est pas facile de changer la façon de penser des gens, c'est un long
processus. Souhaitons seulement que nos dirigeants finissent par s'ouvrir
les yeux : la mari est beaucoup moins nocive qu'un grand nombre de pilules
qui sont prescrites à outrance. Et certainement moins nocive que l'alcool.
GABRIEL COSSETTE
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Pubdate:vendredi 11 juillet 2003
Source: La Presse (Canada)
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Les médecins ne veulent pas de la mari comme médicament
PC
Sherbrooke - L'Association médicale canadienne recommande aux médecins de
rester à l'écart du programme fédéral de vente de marijuana à des fins
thérapeutiques.
Rappelons que Santé Canada précisait que la marijuana produite dans ses
installations du Manitoba allait être distribuée et que seules les 580
personnes admissibles, sous recommandation d'un médecin, pourraient y avoir
accès.
Or, le président sortant de l'Association, le docteur Henry Haddad, répète
qu'il n'y a pas pas suffisamment de données probantes justifiant le recours
à la marijuana comme médicament.
Il souligne également que le Canada est le seul pays dans le monde à avoir
donné le statut de médicament à la marijuana.
L'Association questionne la sécurité de la substance et en particulier les
effets que cette dernière pourrait avoir sur la santé des Canadiens.
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Médecine
Ottawa facilite l'accès à la marijuana
http://www2.canoe.com/infos/national/archives/2003/07/20030709-121647.html
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