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Parti Marijuana du Canada Thread views: 133 Previous threadView all threadsNext thread*Threaded Mode

Zappiste
(enthusiast)
6/11/03 06:54 AM
142.169.152.18
poser des limites... [Post#: 2919 ] Reply to this post

«...poser des limites plutôt que d'encourager la répression...» «...il ne faut pas diaboliser et régler des comptes avec le passé.»

Pubdate:Vendredi 6 juin 2003
Source: Le Figaro (France)
contact: http://groupe.lefigaro.fr/menu/index_contact.php
Website: http://www.figaro.net/

Elles craignent un renforcement de la répression
Les associations ne veulent pas porter le chapeau
F. L.

Comme il fallait s'y attendre le rapport de la commission d'enquête du Sénat
sur la drogue, qui dénonce une «idéologie permissive» et plaide pour une
politique plus répressive, a reçu une volée de bois vert des associations
d'aide aux toxicomanes. «L'action sanitaire et sociale est sacrifiée»,
dénonce Act-up, pour qui «la santé est incompatible avec la répression».

Même invective du côté du Collectif d'information et de recherche cannabique
(Circ) qui qualifie le rapport de «réactionnaire et d'idéologique». Le Dr
William Lovenstein, de la clinique Montevideo, à Boulogne (Hauts-de-Seine),
s'indigne pour sa part de voir les associations mises à l'index par les
sénateurs. «Il aurait été préférable d'évoquer l'absence de politique de
santé des addictions pendant un quart de siècle.

Les associations ont fait face en privilégiant la vie des usagers de drogue
qui étaient en danger du fait de l'épidémie du Sida.» Ce spécialiste en toxicomanie
ne nie pas que le cannabis a été trop longtemps négligé «pour des raisons
post-soixantehuitardes», mais il refuse que les acteurs de terrain portent
le chapeau. «On attendait autre chose des sénateurs qu'un constat de
faillite.» «C'est vrai que nous sommes dans une société de défonce, mais il
ne faudrait pas tirer un trait sur tout ce qui a été fait ces dernières
années», renchérit Bertrand Lebeau de l'Association française pour la
réduction des risques (AFRR), qui remarque toutefois dans ce texte «des
priorités incontournables».

Philippe Jeammet, responsable de l'Institut mutualiste Montsouris pour adolescents,
reste pour sa part très mesuré : «On a connu un côté déraisonnable dans tous les domaines.
Il est temps de frapper du poing sur la table.» Mais pour ce pédopsychiatre, l'important est
de poser des limites plutôt que d'encourager la répression. «Il existe un
vrai danger dans la surconsommation du cannabis. Pour autant, il ne faut pas
diaboliser et régler des comptes avec le passé.» Il se déclare toutefois
favorable aux centres fermés pour toxicomanes, préconisés par les sénateurs.
Un moyen, selon lui, d'entrer en contact avec les dépendants du haschich et
de les éduquer «pour leur redonner confiance en eux».

F. L.






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