Zappiste
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2/9/03 12:10 PM
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Les Français plus sévères sur les drogues licites [Post#: 2451 ]
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Les Français sont devenus plus sévères sur les drogues "licites", alcool ou
tabac.
"Parallèlement, les jugements se font plus durs qu'en 1999 à l'égard de ces
drogues "licites" que sont l'alcool et le tabac. Certes, une personne sur
cinq seulement cite spontanément l'alcool et le tabac parmi les drogues.
Toutefois, 62 % estiment que le tabac est plus dangereux pour la société
que les drogues illicites et 70 % portent le même jugement sur l'abus
d'alcool. Le niveau de consommation moyen considéré comme dangereux a
baissé pour ces deux produits, qui sont tous deux jugés plus addictifs que
le cannabis. De plus, 77 % des sondés sont favorables à l'interdiction de
vente de tabac aux mineurs."
Zappiste:
C'est ça être plus sévère !
«l'interdiction de vente de tabac aux mineurs» ?
Pas question de rendre illégal ces produits
ou de conneries comme:
"La « présentation sous un jour favorable »
est une « incitation à la consommation de stupéfiants ».
Le transport, la détention, l'offre, la cession, l'acquisition,
L'INCITATION À L'USAGE de stupéfiants,
par tout moyen, est passible de dix ans d'emprisonnement et/ou de 50.000.000 Francs d'amende (NCP, art. 222-37).
COMME C'EST LE CAS POUR LE CANNABIS !
Du barratin du bla. bla !
Pubdate: 9 février 2003
Source: Le Monde (France)
Copyright: © Le Monde
contact: [email protected]
Website: http://www.lemonde.fr/
Notes: http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3226--308531-,00.html
Les Français sont devenus plus sévères sur les drogues "licites", alcool ou
tabac
Un sur quatre est pour la vente libre du cannabis
Le cannabis est la drogue la plus connue des Français. C'est pourtant le
produit le moins souvent cité en tête du classement de la dangerosité, loin
derrière l'héroïne et l'ecstasy mais aussi l'alcool et le tabac.
C'est l'un des constats d'Eropp 2002 (Enquête sur les représentations,
opinions et perceptions sur les psychotropes), l'étude périodique de
l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) dont les
résultats ont été rendus publics vendredi 7 février.
Après une première édition en 1999, cette vaste enquête s'est intéressée à
la manière dont les Français considèrent les produits psychotropes licites
ou illicites comme à leur avis sur les politiques publiques menées en la
matière.
Dans l'ensemble, l'échantillon de plus de 2000 personnes de 18 à 75 ans,
interrogées par téléphone, reflète le sentiment majoritaire d'être bien
informées sur les drogues : 61 %, soit une légère progression par rapport à
Eropp 1999 (57,9 %).
De même, apparaît une bonne connaissance des principales orientations de
réduction des risques, en particulier les traitements de substitution (70 %
des sondés) et la vente des seringues sans ordonnance (64 %). 78 % des
personnes interrogées se déclarent même d'accord avec l'ouverture d'un
centre de soins pour toxicomanes dans leur quartier. Les trois quarts (74
%) pensent, à l'instar de la Mission interministérielle de lutte contre la
drogue et la toxicomanie (Mildt), qu'il est impossible de parvenir à un
monde sans drogue.
"THÈSE DE L'ESCALADE"
L'héroïne arrive nettement en tête des produits perçus comme les plus
dangereux (43 % des réponses), devant l'ecstasy, qui devance pour la
première fois la cocaïne (21 % contre 19 % alors la proportion était
inverse en 1999). Ces trois produits sont jugés très dangereux dès
l'expérimentation. L'attitude à l'égard du cannabis, en revanche, est plus
équivoque. Si la moitié de la population continue à juger son
expérimentation dangereuse, 70 % des personnes interrogées adhèrent à la
"thèse de l'escalade", selon laquelle ce produit pourrait surtout conduire
à la consommation de drogues plus dures. Quoi qu'il en soit, 24 % des
sondés se déclarent aujourd'hui favorables à sa mise en vente libre, contre
17 % en 1999. Un tiers de l'échantillon estime que le cannabis n'est
dangereux que s'il est fumé tous les jours.
Parallèlement, les jugements se font plus durs qu'en 1999 à l'égard de ces
drogues "licites" que sont l'alcool et le tabac. Certes, une personne sur
cinq seulement cite spontanément l'alcool et le tabac parmi les drogues.
Toutefois, 62 % estiment que le tabac est plus dangereux pour la société
que les drogues illicites et 70 % portent le même jugement sur l'abus
d'alcool. Le niveau de consommation moyen considéré comme dangereux a
baissé pour ces deux produits, qui sont tous deux jugés plus addictifs que
le cannabis. De plus, 77 % des sondés sont favorables à l'interdiction de
vente de tabac aux mineurs.
L'OFDT relève que "les femmes se montrent globalement plus alarmistes que
les hommes et les jeunes plus tolérants que les personnes âgées". Pourtant,
plus que l'âge ou le sexe, d'autres éléments comme le niveau d'études se
montrent déterminants, les plus diplômés se montrant globalement plus
pragmatiques et plus permissifs.
Paul Benkimoun
. ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 09.02.03
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