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Les infractions ont augmenté de près de 45% [Post#: 2393 ]
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Voici ce qu'on pouvaient lire dans un article de La Presse:
"Les infractions liées aux drogues ont augmenté
de près de 45% au Québec"
"Alors que l'on observe depuis cinq ans une diminution constante de la criminalité au Québec, les infractions liées aux drogues ont connu une étonnante augmentation de près de 45%. Surprise: la région de Montréal affiche le taux le plus bas de la province."
Voici ce qui a été OMIS volontairement ou non !
. Par contre, en 2001, ce taux n'a augmenté que de 1,2 % en 2001 : la plus faible augmentation depuis 1997.
http://www.msp.gouv.qc.ca/stats/stats.asp?txtSection=crimina&txtCategorie=2001&txtSousCategorie=criminal&txtNomAutreFichier=faits_saillants.htm&txtAutreFichier=2
Statistiques sur la criminalité au Québec en 2001
Le taux d'infractions relatives aux drogues augmente pour une cinquième année consécutive - Le taux de crimes par 100 000 habitants pour ce type d'infraction est en progression constante depuis 1990 et a enregistré une hausse de 45 % depuis 1997. Par contre, en 2001, ce taux n'a augmenté que de 1,2 % en 2001 : la plus faible augmentation depuis 1997.
Le samedi 25 janvier 2003
Criminalité
Les infractions liées aux drogues ont augmenté de près de 45% au Québec
François Cardinal
La Presse
Alors que l'on observe depuis cinq ans une diminution constante de la criminalité au Québec, les infractions liées aux drogues ont connu une étonnante augmentation de près de 45%. Surprise: la région de Montréal affiche le taux le plus bas de la province.
Le ministre de la Sécurité publique du Québec, Serge Ménard, a dévoilé hier le rapport statistique de la criminalité en 2001. Globalement, le portrait brossé est positif avec un taux de criminalité en diminution de 2,4% entre 2000 et 2001. Si l'on exclut les infractions relatives à la conduite d'un véhicule, on constate une décroissance de la criminalité de 11,7% depuis 1997.
Ces chiffres sont en grande partie attribuable à la criminalité contre la propriété - incendies, introductions par effraction, vols de véhicules, etc. -, qui diminue continuellement depuis cinq ans. Alors qu'on dénombrait 5128 crimes par 100000 habitants en 1997, on n'en comptait que 4328 en 2001, soit une baisse de 17,3%. Entre 2000 et 2001, la diminution atteint 4%.
Par contre, les crimes liés aux drogues et aux stupéfiants ainsi que les crimes contre la personne - homicides, agressions sexuelles, voies de fait, etc. - ne cessent d'augmenter depuis 1997. En fait, le taux de délits liés aux drogues par 100000 habitants est en progression constante depuis le début des années 1990.
En 2001, cependant, cette hausse est faible, se situant à 1,2% de plus que l'année précédente. Au total, on a dénombré en 2001 au Québec 17901 crimes liés aux drogues, pour un taux d'infractions de 242 crimes par 100000 habitants. «Bien que le Centre du Québec affiche généralement des taux de crime inférieurs à la moyenne provinciale, peut-on lire dans le rapport, elle figure au premier rang pour son taux élevé de crimes liés aux stupéfiants (453), qui est près du double du taux provincial.»
La région administrative de Montréal, pour sa part, est la grande championne puisqu'elle possède le taux le plus bas de toutes les régions. En 2001, 176 crimes liés aux drogues par 100000 habitants y ont été perpétrés. À l'autre bout du spectre, on retrouve, outre le Centre du Québec, l'Outaouais (341) et la Mauricie (326).
Il a été impossible d'obtenir les commentaires du ministère de la Sécurité publique hier.
Le ministère précise néanmoins dans son rapport que ces chiffres doivent être consultés en ayant en tête le fait que le nombre d'infractions liées aux stupéfiants est en partie tributaire de l'activité policière, comme l'Opération printemps 2001 contre les motards, par exemple. «Considérées comme des crimes «sans victimes», au sens propre du terme, ces infractions font rarement l'objet de plaintes et de dénonciations transmises aux autorités. Les policiers doivent donc amorcer des enquêtes pour en découvrir l'existence», peut-on lire.
Les crimes contre la personne, pour leur part, n'ont connu qu'une très légère hausse en 2001 (0,5%) comparativement aux années antérieures. De 1997 à 2000, ce taux était à la hausse de 17,9%. En 2001, les deux crimes qui ont connu la plus forte hausse sont les agressions sexuelles (9,8%) et, surtout, les enlèvements ou séquestrations (17%). Par contre, les homicides et les tentatives d'homicide ont respectivement diminué de 3,9% et de 12,4%.
Montréal affiche évidemment le plus lourd bilan en terme de criminalité avec plus du tiers de toutes les infractions au Code criminel. Il y a eu 7798 infractions par 100000 habitants dans la région métropolitaine en 2001, comparativement à 6115 en Outaouais, 5443 dans les Laurentides et 5358 sur la Côte-Nord. La moyenne des 17 régions administratives est de 5673 crimes par tranche de 100000 habitants.
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