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Reply to (Parti Marijuana du Canada)

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Poster: Zappiste
Subject: Re: La Suède...

Pourquoi les rapports de la Suède et des États-Unis
sont toujours sités par les opposants à la
légalisation et même la décriminalisation du cannabis ???

La Suede
http://www.parl.gc.ca/37/1/parlbus/commbus/senate/Com-f/ille-F/library-f/gerald-f.htm

Quant au cannabis, il est classé au nombre des drogues dangereuses et « son usage est considéré comme le point de départ de la toxicomanie »([24]). C’est l’une des raisons pour lesquelles les mesures de prévention portent une attention particulière au cannabis puisqu’il devrait mener à une baisse de l’expérimentation des drogues qui empêchera les nouvelles recrues d’accéder au milieu.



La gravité de l’infraction dépend de la nature et de la quantité de drogues et d’autres circonstances. Le gouvernement a précisé qu’une « infraction mineure liée à la drogue » correspondait au niveau véritablement le plus faible d’infraction. Par exemple, il ne devrait généralement s’agir que de l’usage ou la possession à des fins personnelles de très petites quantités. Dans ce cas, une amende serait justifiée. L’amende est alors basée sur le revenu du contrevenant. Les infractions mineures comprennent : les amphétamines, jusqu’à 6 g, le cannabis, jusqu’à 50 g, la cocaïne, jusqu’à 0,5 g et l’héroïne, jusqu’à 0,39 g; les infractions ordinaires englobent : les amphétamines, de 6,1 à 250 g, le cannabis, de 51 g à 2 kg, la cocaïne, de 0,6 g à 50 g, et l’héroïne, de 0,04 à 25 g, tandis que les infractions graves comprennent : les amphétamines, 250 g ou plus, le cannabis, 2 kg ou plus, la cocaïne, 51 g ou plus, et l’héroïne, 25 g ou plus. Le trafic de stupéfiants mène généralement à l’emprisonnement.



LE DÉBAT EN SUÈDE

La vision suédoise d’une société sans drogue est tellement largement acceptée qu’elle n’est pas remise en question sur la scène politique ou dans les médias. La politique en matière de drogue bénéficie du soutien de tous les partis politiques et, selon les sondages d’opinion, la démarche restrictive obtient un large appui du public. Par exemple, un sondage réalisé en 2001 révèle que 96 p. 100 des répondants étaient opposés à la légalisation de toute drogue classée. En outre, un autre sondage effectué en 2000 a montré que 91 p. 100 étaient contre la décriminalisation de l’usage du cannabis([31]). La situation de l’opinion publique en Suède a été décrite de la façon suivante :

Le rôle de l’opinion publique est essentiel à la compréhension de l’attitude des différents partis politiques. Les sondages d’opinion montrent qu’une grande partie des gens appuient une politique restrictive en matière de drogue. Les mêmes sondages révèlent que les stupéfiants sont considérés comme l’un des principaux problèmes sociaux. La panique morale entourant les drogues est telle qu’aucun parti politique n’ose parler contre des mesures qui pourraient sembler aller dans le sens d’une libéralisation, aussi minime soit-elle, de la politique en matière de drogue. Appuyer la politique restrictive, ou même réclamer des mesures plus restrictives pour freiner l’intensification du problème des drogues est une attitude essentielle à l’obtention de votes pour un parti politique. Se montrer en faveur du contraire, appuyer une démarche légèrement libérale n’est pas possible pour un parti politique et contribuerait même à signer son arrêt de mort politique. On a signalé que les groupes de pression antidrogue sont les forces motrices qui influent sur l’opinion publique et, par le fait même, sur les partis politiques. On a aussi démontré que, mis à part les mouvements sociaux, les médias ont contribué à accroître la crainte de la drogue qui existe aujourd’hui et à définir les drogues comme un important problème social([32]).

Ainsi, la population suédoise en général a une vision négative de l’usage des drogues et est convaincue que celles-ci constituent une importante menace pour la société. Ces thèmes ont été publicisés par le gouvernement, les médias et d’autres organismes de Suède, et il est rare que d’autres groupes les critiquent. Les scientifiques sont généralement les seuls à émettre des doutes quant à la politique actuelle. Toute critique de la politique en matière de drogue peut avoir des conséquences néfastes pour une personne. Par exemple, elle pourrait se voir critiquée sur les plans personnel et professionnel, considérée comme un traître et son attitude pourrait même avoir des répercussions négatives sur sa situation d’emploi. Une grande partie de la prévention en Suède est basée sur l’information au sujet des dangers des drogues. Le but de ces messages est d’empêcher les jeunes de se tourner vers la drogue, en leur inspirant de la crainte. Cette situation a donné à la population suédoise la conviction que les drogues sont des dangers et doivent être évitées à tout prix ou presque.

Ces dernières années, les conséquences de la réduction des efforts de prévention et de traitement ont dominé le débat.



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